Dorothée Imbert Publishes Vichy vert

The Knowlton School director’s publication appears in the collection Architecture et urbanisme dans la France de Vichy.

Dorothée Imbert Publishes Vichy vert

Knowlton Director Dorthée Imbert has published «Vichy vert : les paysagistes entre technique et terroir»  in Architecture et urbanisme dans la France de Vichy.

Les années noires virent les paysagistes français soutenir l’idéologie de la Révolution nationale, tout en continuant d’aligner leurs ambitions professionnelles sur celles de leurs confrères belges, italiens et allemands. La politique des espaces verts, la question du tracé et des plantations des autoroutes, le tourisme, la forêt et les sports firent l’objet de nombreux articles dans les revues telles qu’Urbanisme, Reconstruction, &Domuset Gartenschönheit, reflétant à la fois le désir d’élargir le champ de leur expertise et assurant la continuité du discours paysager à travers le fascisme, le nazisme, la guerre et l’occupation. Plusieurs paysagistes français présents au premier Congrès international des architectes de jardins de Paris en 1937 puis aux congrès de Berlin, en 1938, et de Zurich, en 1939, et qui domineront la scène paysagiste de l’après-guerre, passent de la Société française des architectes de jardins, créée en 1930, et de la commande privée, à la reconstruction, aux services techniques et aux projets de terrains d’éducation physique sous Vichy, alors que le titre de paysagiste — enjambant les échelles et les disciplines de jardinier-urbaniste à paysagiste-urbaniste et ingénieur-paysagiste — reste plus flou que celui d’architecte, réglementé par la loi du 31 décembre 1940. C’est le cas de Ferdinand Duprat, Henri Pasquier, Albert Audias et Jacques Gréber.

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